Tropheus Bulu point expérience…

Tropheus Bulu point expérience…

Le « Magambo » de Bulu point

Tropheus "bulu point"

Tropheus « bulu point »

RFC n° 73

Auteur : Patrick Tawil de l’AFC

(titre original : Tropheus sp. « queue noire » var. « magambo »)

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Identification/taxinomie:

Cette espèce fait probablement partie des Tropheus « à queue noire », caractérisés par un patron de coloration à base de noir uni, en particulier queue et nageoire caudale, et erronément identifiés comme Tropheus moorii. Les spécimens types de cette dernière espèce qui regroupe vraisemblablement les variétés « à piquetures céphaliques » telles que T. moorii « kabeyeye » – « Mpulungu » – « Chaïtika » (= T. kasabae), sont originaires du sud du lac. Tropheus sp. « queue noire » est surtout cantonné à la partie nord du lac (Burundi, Congo), avec les variétés « rutunga » (« Brabant »), « kiriza », « bemba », etc.

De ce point de vue, la variété « magambo » (encore appelée « doppelfleck », ce qui signifie « double tache ») se singularise par son origine: Bulu point, à proximité de Magambo, sur la côte Est du lac en Tanzanie. Tout comme la variété « kipili » (« Kaiser I »), elle est séparée des variétés du nord du lac par d’autres espèces de Tropheus, tels T. brichardi et T. sp « Kigoma ».

Tropheus sp. bulu point par Patrick TAWIL.

 

Description:

Comme chez toutes les variétés de cette espèce, la couleur de base du « magambo » est le noir de jais. Il se singularise par la présence de deux taches rouge orangé bien distinctes, l’une sur la région abdominale, et l’autre sur la région caudale. La forme de ces taches est très variable, mais leur disposition est unique, et cette variété ne peut être confondue avec une autre.

Comme chez tous les Tropheus « queue noire », l’intensité de la coloration varie selon l’état « motivationnel » des individus. Souvent ce noir pâlit et les flancs sont traversés de barres irrégulières. Dans les cas extrêmes, la couleur noire est entièrement remplacée par un jaune beige clair, à l’exception de le queue et de la nageoire caudale, qui restent toujours noires (d’où le surnom de cette espèce). La coloration orange des tâches subsiste, mais en s’éclaircissant. Comme chez la plupart des Tropheus, le patron de coloration juvéniles est à base de rayures. Chez les « queue noire », ce patron est définitivement perdu à la maturité sexuelle et ne réapparaît jamais, même chez les individus dominés ou stressés (à l’inverse de ce qui se passe chez les autres Tropheus, T. duboisi excepté). Comme chez toutes les espèces du genre, la longueur totale est d’environ 15 cm et il n’y a pas de dimorphisme sexuel marqué.

Comportement:

L’agressivité intraspécifique de cette variété est équivalente et peut être même supérieure à celle des autres « queue noire ». De fait, avec les formes « Kipili » et « Kigoma », elle compte parmi les plus agressives du genre. Il ne se passe généralement que peu de temps entre le moment où un membre du groupe commence à être rejeté et celui où on le retrouve écorché vif et faisant la planche en surface.

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Maintenance:

Un grand bac est indispensable. On pourra maintenir les poissons en groupes d’individus de tous les âges, mais lorsqu’un mâle approche la taille du dominant, on peut s’attendre à l’élimination d’un des deux, et mieux vaudra se tenir prêt à intervenir. La tolérance mutuelle des femelles adultes est variable.

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Reproduction:

Elle est semblable à celle de toutes les espèces du genre, caractérisée par des œufs proportionnellement très grands, ce qui fait de ces cichlidés les incubateurs buccaux les plus accomplis. En corollaire à cette taille importante des œufs, le nombre de ceux-ci est relativement faible (10 à 30, généralement) et la période d’incubation très longue, jusqu’à 2 mois lorsque l’environnement est hostile. En contrepartie, les petits sont déjà robustes et bien développés au moment où ils prennent leur indépendance, et leur survie individuelle est nettement supérieure à celle d’espèces plus prolifiques. Les alevins acceptent sans difficultés les nauplies d’artémias et les paillettes végétales. Ces dernières pourront constituer l’alimentation de base des adultes.

Cette variété se répartit sur une portion de côtes d’environ 40 kilomètres, quelques variations sont reconnues, la couleur des tâches variant légèrement.Les localités reconnues sont donc, du Nord au Sud : Bulu point, Siyeswe, Mabilibili, cap Kibwesa (Sibwesa).Ces tâches ayant une coloration variant du rouge cerise à l’orange nacré.

Des variations marquées des pigments surgissant également au seins de ces populations même.

Tropheus Mabilibili.Mabilibili

Tropheus siyesweSiyeswe

#########Siyeswe

Tropheus sp. bulu point par Patrick TAWIL.Bulu point

Répartition des Tropheus 'double taches' | doplefleck |Répartition sur la côte, de Bulu point au nord, à cap Kibwesa (Sibwesa) au sud de l’aire.

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