Les Plantes d’un bac Tanganyika

Les Plantes d’un bac Tanganyika

Hydrilla verticillata

Les Plantes d’un bac Tanganyika
Et ses algues plus ou moins indésirables

D’après Christophe Henrio (juin 1999)
(et les conseils avisés de Jean-Yves Dubuisson)

Si cette question se pose moins pour un bac régional Américain, il n’en va pas de même pour nous et nos hôtes du Tanganyika, voir du Malawi. C’est bien le sujet de discussion mais surtout souvent de déboires chez les cichlidophiles. Planter un aquarium, nécessité ou simple question d’esthétique.

       La plupart des espèces du Tanganyika que nous maintenons dans nos bacs proviennent, à l’état sauvage, de zones rocheuses ou d’éboulement. Dans ce biotope la flore se réduit aux fameuses algues appelées Aufwuchs. Il n’y a donc pas de plantes véritables. Cependant il existe tout de même des zones à végétation aquatique plus ou moins dense où on pourra trouver une espèce de Vallisneria telle que Vallisneria aethiopica, ainsi que d’autres plantes proche de Egeria densa ou encore des espèces du type Nitella et Chara. Autant vous dire tout de suite qu’obtenir ces plantes reste encore du domaine du rêve et il faudra donc trouver une solution de rechange avec des espèces du commerce tout de même très proche de celle trouvées dans le lac.

Eretmodus cyanostictus sur substrat couvert d’Aufwuchs à Kerenge island (Laurent Picot).

 

En aquarium si la reconstitution d’un biotope rocheux n’est pas respectée scrupuleusement, les plantes embellissent incontestablement l’aquarium, apportant un élément de vie supplémentaire ainsi qu’une protection éventuelle et une solution d’apaisement pour les poissons. Il ne faut donc pas s’arrêter au détail de la provenance des plantes et dépasser le stade de la question de reconstitution d’un biotope pur, d’autant plus que la plupart d’entre nous feront cohabiter des poissons mangeurs d’algues originaires d’Amazonie pour régler le problème…

L’apport de végétation peut carrément s’avérer bénéfique pour l’équilibre physico-chimique de l’eau, en apportant sa contribution au cycle de l’azote. Les plantes absorbent lors de la photosynthèse le dioxyde de carbone et produisent de l’oxygène. Mais quand, en plus de l’aspect esthétique, elles peuvent aussi contribuer à réduire les taux de nitrate et de phosphate contenu dans l’eau qu’elles utilisent comme engrais, la question sur leur présence dans un biotope qui se voudrait rocheux ne se pose plus.

Il ne restera plus qu’à régler un problème de robustesse des plantes vu les mauvais traitements que pourront leur faire subir les poissons. Je ne parle pas seulement des mauvais traitements occasionnés sur des plantes à feuillage tendre servant d’aliment. Mais souvent une plante qui ne se trouve pas au bon endroit du point de vue du poisson, peut se voir mal traitée, déterrée et même déchiquetée, territorialité du cichlidé oblige. En fin de compte malgré bon nombre de discussions sur le sujet, c’est lui qui vous donnera réponse. Le tout étant de savoir ce qu’il est possible de faire.

La plantation est fonction de critères esthétiques, mais doit également répondre à des critères techniques qui portent sur l’enracinement, la fourniture des éléments nutritifs nécessaires à la croissance des plantes et à la pénétration de la lumière. Enfin, comme pour les poissons, certaines plantes préfèrent une eau douce et acide, d’autres une eau dure et une dernière catégorie reste assez indifférente au pH et à la dureté. Pour qu’une plante prospère dans de bonnes conditions, il lui faut donc une eau adaptée. Lors de l’achat, il importe donc de se renseigner sur sa provenance et ses conditions de maintenance. Même si les caractéristiques physico-chimique de l’eau d’un bac Tanganyika peuvent toutefois limiter les choix et rendre la tâche un peu plus dure.
La photosynthèse

Si les animaux tirent leurs besoins nutritionnels uniquement de ce qu’ils “mangent” (hétérotrophes) et en particulier le carbone (le composant essentiel et primordial de la matière organique que tout organisme vivant doit synthétiser) auquel on peut adjoindre les composants azotés qui sont essentiels à l’édification des protéines. Il n’en est pas de même pour tous les végétaux à chlorophylle ou chlorophylliens. Les végétaux peuvent synthétiser directement et seuls la matière organique (autotrophes) grâce à l’énergie lumineuse (les photons) et le carbone (C) provenant du gaz carbonique de l’atmosphère. Quant à l’azote (N), il sera puisé dans le sol en même temps que les sels minéraux avec l’eau pour les végétaux terrestres (“engrais”) ou assimilé directement du milieu aquatique au niveau des feuilles par les végétaux marins et d’eau douce.

L’eau absorbée par les plantes, en plus de contribuer à l’équilibre hydrique, car elles ont “soif” comme les animaux, participe aux réactions chimiques de la photosynthèse et permet la production d’oxygène. Le carbone et les sels minéraux vont permettre aux végétaux de fabriquer des glucides. Le premier d’entre-eux est le glucose, molécule simple dont l’association en longues chaînes va produire la cellulose qui est la brique essentielle de la paroi des cellules végétales, l’amidon substance de réserve qui n’est autre que les glucides stockés sous cet état par le végétale lui même.

La photosynthèse est donc un ensemble de réactions chimiques complexes, qui nécessite la présence de fer un des constituants de la molécule de chlorophylle. Elle débute lorsque la lumière “frappe” les parties vertes des végétaux essentiellement les feuilles ( siège principal de la photosynthèse) qui renferment la chlorophylle, pigment également vert.

Une plante consomme de l’oxygène 24h/24h comme tout être vivant. C’est la respiration qui se traduit également comme pour nous par une production de CO2, mais on parle aussi plutôt chez les plantes d’évapo-respiration car il y a aussi en même temps perte d’eau par évaporation. C’est d’ailleurs cette évaporation qui en créant un déficit en eau au niveau des feuilles, entraîne l’absorption de l’eau au niveau des racines. Mais de jour elle dégage plus d’oxygène par photosynthèse qu’elle en absorbe. Ce fait agit sur l’augmentation du taux de pH. La nuit, il y a uniquement production de gaz carbonique et diminution de ce fait du pH car l’évapo-respiration s’effectue seule.

Les éléments vitaux

Le gaz carbonique

Comme l’oxygène, le gaz carbonique provient de l’atmosphère et de la respiration des poissons. Il se dissout dans l’eau et s’y trouve en général en quantité suffisante pour permettre un bon développement des plantes.

Le manque de gaz carbonique et de ce fait, de carbone, limite la croissance des plantes qui ne peuvent plus fabriquer leurs sucres. Le gaz carbonique est absorbé essentiellement au niveau de l’épiderme des feuilles, mais il n’est pas la seule substance nécessaire aux végétaux. Les autres substances communément appelées engrais sont assez nombreuses et variées.
Les engrais

Les plus importantes sont l’azote (N, que l’on trouve notamment dans les nitrates NO3), le phosphore (P, qui est contenu dans les phosphates PO4), le potassium (K). D’autres éléments également indispensables, mais en plus faible quantité, appelés oligo-éléments comme le fer (Fe) est très important puisqu’il est nécessaire à la chlorophylle comme le magnésium (Mg) : pas de magnésium, pas de chlorophylle, pas de photosynthèse.

L’absence, ou la carence, de fer ou de magnésium s’appelle une chlorose. Elle se manifeste par un jaunissement des feuilles, les plantes finissent par dépérir. Pour finir avec les divers éléments également nécessaires, on notera le manganèse (Mn), le zinc (Zn), le cuivre (Cu) et sans oublier certaines vitamines, car si on connaît en effet le rôle des vitamines dans l’alimentation humaine, on ignore et on néglige parfois leurs importances pour les végétaux, alors qu’elles sont de toutes façons nécessaires à tout organisme vivant.

Pour ces organismes, les plus importantes sont les vitamines B1 et B12. Sans entrer dans des détails trop chimiques, signalons qu’une carence en vitamines réduit le bon fonctionnement d’un organisme végétal, limite sa croissance et sa reproduction, même si cela n’est pas perceptible à l’œil.

Les sels minéraux s’ils sont absorbés par les feuilles des plantes réellement aquatiques le sont principalement par les racines chez toutes les plantes terrestres et la majorité des plantes d’aquarium. Le sol sert à la fixation des plantes et apporte également des éléments nutritifs par son rôle dans le cycle de l’azote. En fonction de la texture du sol et de l’espacement entre les plantes, sur une certaine surface et sur une certaine épaisseur, les plantes développent leurs racines qui vont puiser les sels nutritifs issus des déchets organiques (excrétion des poissons, surplus d’aliments) qui sont transformés dans le sol grâce à des bactéries et en présence d’oxygène. Un sol est donc régulièrement “approvisionné”, plus ou moins abondamment, en sels minéraux grâce au cycle de l’azote, encore lui.

On pourra veiller à apporter soins aux plantes en ajoutant tous ces engrais sous une autre forme qu’elle pourrait le trouver dans l’aquarium. Sous forme solide “Florinette A de SERA” directement incorporé au sol sans toutefois le mettre trop prêt des racines aux risque de les brûler, il s ‘épuisera progressivement. Sous forme liquide, ils seront dès lors préférentiellement absorbés par les feuilles, surtout celles des plantes réellement aquatiques. Si l’eau circule bien dans l’aquarium, ils se diffusent dans le sol pour être captés par les racines. La durée de ces produits est limitée, leur conservation s’effectue dans un endroit frais obscure.

Il est bien évident que solide ou liquide il faut respecter les doses et la fréquence préconisées, trop d’engrais risque de “brûler” les plantes. C’est également pour cette raison qu’il ne faut pas utiliser à la fois des engrais solides et des engrais liquides. Enfin, il faut strictement bannir les engrais de jardin ou pour les plantes d’appartement, peu adaptés aux plantes aquatiques car bien trop concentrés.

La lumière

Dernier élément qu’on ne peut omettre de citer malgré son évidence et son indispensable nécessité dans l’accomplissement de la photosynthèse. Les photons (particules invisibles composant la lumière) “frappent” la chlorophylle, ce qui déclenche des réactions chimiques en série, aux quelles participent le fer et l’hydrogène (H), issu de la molécule d’eau H2O. A ce titre il est intéressant de noter que l’oxygène (O2) produit par les végétaux est issu de la dégradation ou photolyse de l’eau et non de celle du dioxyde de carbone (CO2).

La meilleure lumière pour les végétaux est bien sûr celle du soleil qui se décompose en plusieurs couleurs du violet-bleu au rouge, en passant par le vert et le jaune. C’est le spectre solaire, bien visible lors d’un arc-en-ciel.

Tout ce qui apparaît d’une couleur réfléchit cette couleur et absorbe les autres. C’est ainsi qu’un végétal vert absorbe les rayons violet-bleus et rouges, tout le rayonnement solaire n’est donc pas absorbé. C’est pourquoi on utilise en horticulture des tubes ne produisant que ces radiations, ce qui leur donne une couleur rosée.

La lumière est indispensable, mais l’obscurité également, sinon les plantes s’épuiseraient rapidement en fabriquant leurs sucres et l’absence de nuit contrarierait l’indispensable évapo-transpiration. Il leur faut donc une alternance lumière / obscurité, et dans les régions tropicales, la durée du jour dépasse souvent 12 heures et atteint parfois 14 heures.

Les végétaux ont besoin de lumière, de gaz carbonique et de divers sels minéraux, en certaines quantités. Si un de ces éléments manque ou est insuffisant, il est inutile d’augmenter les autres pour compenser. Le développement de la plante dépendra de ces éléments.

Les algues

Et oui pour être complet, on se doit de citer cette végétation même si souvent on utilise le terme d’algue abusivement, puisque en fait seules les algues vertes font réellement partie de cette famille. Les dites algues brunes, rouges ou encore diatomées sont appelées algues au sens large. Tout aquarium peut héberger quasiment la majorité des algues d’eau douce communes de nos régions dont les spores sont partout, dans l’air et dans l’eau de conduite. Ce phénomène, inévitable, se manifeste à des divers degrés: Les algues seront d’autant plus envahissantes qu’elles bénéficieront de conditions de propagation favorables.

Le facteur essentiel de prolifération de cette flore gênante est toujours un excédent de nitrate et de phosphate dans l’eau. Excédent dû à une dégradation de la qualité de l’eau résultant d’un manque d’entretien du filtre, d’un changement d’eau peu fréquent, d’une alimentation excessive ou encore lorsque la population des poissons est trop importante par rapport à la végétation de l’aquarium. Ces mêmes algues constituent une rampe de lancement apportant essentiellement la réponse sur la nécessité de planter un bac. En effet, étant donné que les algues et les plantes sont des concurrents directs au niveau de l’alimentation, favoriser ces dernières se fera aux détriments des algues. Certaines plantes ont même la particularité de produire une substance algofuge et donc nuisibles aux algues et de ce fait permettent de lutter contre la prolifération de celles-ci de façon naturelle.

Ainsi, il est conseillé de commencer avec quelques poissons mangeurs d’algues comme l’Otocinculus affinis, le Crossocheilus siamensis (Epalzeorhynchus), le Pekoltia et la famille des Ancistrus sont de bons phytophages. Et des plantes à croissance rapide, qui absorberont suffisamment de substances nutritives présentes dans le fond, comme la Ceratophyllum demersum, l’Hygrophila difformis, l’Hygrophila polysperma, l’Echinodorus bleheri, le Ceratopteris et la Vallisneria.

Pour finir contre la prolifération de ces algues indésirables, des produits anti-algues efficaces sont aussi disponible dans le commerce. Leur mise au point et fabrications ont fait de réels progrès et ceux-ci sont maintenant très sélectif, n’agissant que sur certaines algues et pas les plantes. Pour ma part je ne peux tout de même que vous conseiller une voie plus naturelle dans la lutte contre ce fléau.

 

Les algues bleues-vertes

Cyanobactéries

Premier exemple du terme d’algue utilisé mal à propos, puisqu’il ne s’agit pas en fait d’algues mais de bactéries photosynthétiques dont le vrai nom est Cyanobactéries. Elles forment des revêtements compacts et graisseux sur le sol, les pierres et les plantes.

Un excédent en fertilisants composés de restes d’aliments et de substances nocives favorise leur développement. Si elles peuvent facilement être retirées à la main, la cause du problème devra être traité en amont pour éviter leur retour rapide. Dans le milieu naturel, les cyanobactéries apprécient les eaux très riches, voire putrides, à vous d’en tirer les conclusions qui s’imposent.

 

Les algues rouges

Rhodophytes

Les Rhodophytes sont des algues filiformes, touffues et de couleur rouge qui se développent sur les plantes et les pierres. Elles sont caractéristiques d’une eau dure affichant des valeurs de pH supérieures à 7 et signalent un manque de CO2, ce qui n’est pas un cas rare dans un bac Tanganyika bien oxygéné avec une eau dure et alcaline. Une fois les symptômes de carence éliminés, elles disparaissent d’elles même.

 

Les algues vertes

Chlorophytes

Les Algues vertes à l’inverse des autres groupes majoritairement marins (rouges et brunes) ont de très nombreux représentants dulçaquicoles c’est à dire d’eau douce. A ce titre, ce sont celles auxquelles on risque d’être le plus souvent confronté. Pour les autres groupes, si on en a, c’est que l’on a tiré la mauvaise pioche avec les rares espèces non marines.

Les Chlorophycées apparaissent parfois dans les aquariums récemment aménagés. Ce sont des algues flottantes vertes claires qui peuvent très rapidement colorer l’eau. Ce phénomène est essentiellement dû à un surplus de lumière du jour. Il conviendra donc de diminuer le temps d’éclairage pour y remédier et les algues disparaîtront d’elles-mêmes.

Autres variétés d’algues vertes, celles qui se développent comme une sorte de fourrure couvrant les pierres, racines et plantes. Dans ce cas, l’eau est surchargée de déchets, imposant une meilleure filtration. La prolifération des algues vertes filamenteuses du groupe des Spirogyres est signe dans le milieu naturel d’une eutrophisation c’est à dire d’une surcharge organique. Il conviendra aussi de surveiller les quantités de nourriture distribuées. Une fois ces conditions remplies, on procédera à des changements d’eau partiel et régulier.

 

Phaeophytes

Les algues brunes

Les Phaeophytes d’aspect velue et de couleur sombre se développe sur les pierres et les plantes lors de taux de nitrate importants.

 

Les diatomées

Diatomées

Ces espèces d’algues qui sont en fait des colonies d’organismes unicellulaires apparaissent sous forme d’un fin nuage brun couvrant les équipements de l’aquarium, les pierres et le sol. Elles sont souvent apportées avec l’eau de conduite où elles pullulent comme à Paris. Elles sont le signe d’un manque de lumière et très souvent aussi d’un déficit en oxygène et d’un excédent en nitrates. Ce sont également les premières algues qui apparaissent dans un bac récemment installé et les Loricaridae (Ancistrus et autres) en raffole.

Un éclairage plus intense associé à un changement d’eau partiel éliminera rapidement les diatomées .

Les plantes

Les plantes ne doivent pas être trop serrées entre elles ou contre les vitres afin qu’elles puissent s’étaler en surface et en profondeur. La lumière doit pouvoir atteindre les feuilles les plus basses sans être gênée par les feuilles supérieures. Il n’est en effet pas rare de voir des aquariums bien équilibrés, dans lesquels les plantes poussent bien, mais perdent leurs feuilles sur les parties basses, ce qui nuit à l’esthétique. Si l’écartement des plantes donne l’impression que l’aquarium est un peu vide dans les premiers temps, il ne faut pas oublier que les plantes vont se développer en fonction de l’espace disponible.

Anubia barteri var.

Anubias barteri var. barteri

Ordre : Arales.
Familles : Araceae.
Synonymes :
Origine : Afrique de l’Ouest.
Eau : Temp 20° à 30°C, pH 5 à 7 avec une lumière faible à moyenne.
Caractéristiques : Hauteur de la plante pouvant aller jusqu’à 40cm. Si les caractéristiques de l’eau d’où est originaire cette plante sont celles d’une eau acide, elle s’accommodera très bien de l’eau de nos bacs beaucoup plus dure et alcaline. Ces feuilles dures ne courent aucun danger en présence de Tropheus par exemple.

 

Anubias barteri var. nana

Anubias barteri var. nana

Ordre : Arales.
Familles : Araceae.
Synonymes :
Origine : Afrique de l’ouest.
Eau : Temp 20° à 30°C, pH 5 à 7 avec une lumière faible à moyenne.
Caractéristiques : Cette plante présente les même particularité que la variété Barteri, mais comme son nom l’indique, variété naine qui n’atteindra qu’une hauteur de 15cm.

 

Aponogeton boivinianus

Aponogeton boivinianus

Ordre : Alismatales.
Famille : Apogonetonaceae.
Synonymes :
Origine : Madagascar
Eau : Temp 20° à 26°C, pH 5 à 7 avec une lumière moyenne à intense.
Caractéristiques : Cette plante est très souvent confondue avec la Cryptocoryne apogenetifolia. Pourtant elle s’en distingue par son pied qui présente un bulbe et non pas des racines. Sa hauteur bien moindre puisque ne dépassant pas 60cm.

 

Bolbitis heudelotii

Bolbitis heudelotii

Ordre : Filicales (fougères).
Familles : Dryopteridaceae.
Synonymes :
Origine : Afrique de l’Ouest
Eau : Temp 22° à 28°C, pH 5 à 7 avec une lumière faible à moyenne.
Caractéristiques : Hauteur 15cm à 40cm.

 

Cabomba furcata (fleurs)

Cabomba furcata

Ordre : Nymphaeales.
Famille : Cabombaceae.
Synonymes : Nectris Furcata, Cabomba Piauhyensis, Warmingii, Pubescens ou encore plus communément Cabomba fourchue.
Origine : Amérique du Sud et quelques fois Centrale.
Eau : Eau douce, Ph 5 à 7, Temp 25° à 30°C avec un éclairage intense.
Caractéristiques : Contrairement à Ceratophyllum demersum avec laquelle on peut la confondre au premier abord, la culture de Cabomba Furcata est difficile en aquarium et on a donc peu de chance d’observer sa hauteur qui peu atteindre dans son environnement naturel 1m. Les éventuelles rhizomes qu’elle peut générer sont très fragiles et ne sont en fait que le prolongement de la tige.

 

Ceratophyllum demersum

Ceratophyllum demersum

Ordre : Ceratopyllales.
Famille : Ceratophyllaceae.
Synonymes :
Origine : Cosmopolite.
Eau : pH Indifférent, Temp 10 à 30°c, éclairage moyen à intense.
Caractéristiques : Cette plante présente les particularités, de ne pas avoir de racines et peut donc ne pas être plantée et laissée libre à la surface de l’eau. Cette plante à croissance rapide qui peut atteindre 1m, outre le fait d’être une grande productrice d’oxygène, elle produit aussi des substances algofuges. Mais sa grande caractéristique repose certainement sur le fait d’être très facile à faire pousser si on ne la met pas dans un environnement où elle se fera mal traiter, voir même à l’abri dans le compartiment d’une décantation si celui ci est éclairé.

 

Cryptocoryne aponogetifolia

Cryptocoryne apogenetifolia

Ordre : Arales.
Famille : Araceae.
Synonymes : Cryptocoryne usteriana.
Origine : Philippine
Eau : pH indifférent, temp 22 à 28°c avec un éclairage moyen à fort.
Caractéristiques : Rare à trouver dans les commerce sans qu’aucune explication ne soit possible d’être donnée puisque cette plante pousse comme du chien dent. Elle se reproduit par génération de rhizomes. Ces feuilles longues pouvant dépassée le mètre et ondulées sont du plus bel effet. Robuste, je n’ai pas encore vu un cichlidé s’y attaquer. Elle est surtout à pas confondre avec Aponogeton Boivinianus qui au premier abord à une feuille à peu près semblable malgré une taille ne dépassant pas 60cm. Celle ci par contre présente un bulbe à la place des racines.

 

Echinodorus grisebachii

Echinodorus grisebacchii

Ordre : Alismatales.
Famille : Alismataceae.
Synonymes : Amazone
Origine : Amérique du Sud.
Eau :
Caractéristiques :

 

Egeria densa

Egeria densa

Ordre :
Famille : hydrocharitaceae.
Synonymes :
Origine : Cosmopolite.
Eau : pH 5 à 10, temp 10 à 26°c pour un éclairage moyen à intense.
Caractéristiques : Très facile à maintenir, elle atteindra aisément 100cm. Elle produit une substance algofuge et prévient donc des algues.

 

Hygrophyla polysperma

Hygrophyla polysperma

Ordre : Lamiales.
Famille : Acanthaceae.
Synonymes :
Origine : Asie du Sud-Est
Eau : pH acide à dure, temp 18 à 30°c avec un éclairage moyen à intense.
Caractéristiques : Ces petites feuilles tendres sont fortement appréciées de certains cichlidés et en leur présence elle aura du mal à atteindre une hauteur de 50cm.

 

Limnophila sessiliflora

 

Limnophila sessiliflora

Ordre : Lamiales.
Famille : Scrophulariaceae.
Synonymes :
Origine : Asie du sud Est.
Eau :pH acide à neutre, temp 22 à 26°c, éclairage moyen à intense
Caractéristiques : hauteur de 15 à 40 cm dont la ressemblance avec Cabomba furcata peut amené à la confusion par contre elle est facile à maintenir.

 

Microsorium pterotus

Microsorium Pterotus

Ordre : Filicales.
Famille : Polypodiaceae.
Synonymes :
Origine : Asie du Sud est.
Eau : pH neutre, temp 22 à 30°c, éclairage bas à fort.
Caractéristiques : Facile à maintenir, ces racines ont vite fait de s’incruster sur une pierre et de lui permettre de s’étaler sur 20cm avec une hauteur de 35cm.

 

Myriophyllum aquaticum (tiges aériennes)

Myriophyllum aquaticum

Ordre : Saxifragales.
Famille : Haloragaceae.
Synonymes :
Origine : Amérique du Sud.
Eau : pH 5 à 9, temp 10 à 29°c pour un éclairage fort à intense.
Caractéristiques : Malgré des paramètres physico-chimique d’eau larges, cette plante est difficile à maintenir, mais semble plus aisée avec une eau dure.

 

Salvinia cucullata

Salvinia cucullata

Ordre :
Famille : Salviniaceae
Synonymes :
Origine : Asie du Sud Est
Eau : pH 5 à 8, temp 20 à 30°c avec un éclairage moyen à intense.
Caractéristiques : Plantes flottantes qui peu même devenir envahissante au détriment de plantes se trouvant sur le sol et ne recevant plus assez de lumière.

 

Vallisneria americana gigantea

Vallisneria americana gigantea

Ordre : Alismatales.
Famille : Hydrocharitaceae.
Synonymes :
Origine : Amérique du Nord, Asie et Océanie.
Eau : pH neutre, temp 18 à 28°c pour un éclairage moyen à fort.
Caractéristiques : Si on la laisse prospérer avant d’introduire nos protégés ces multitudes pousses issues de rhizômes auront vite fait d’atteindre 2m.

 

Vallisneria spiralis

Vallisneria spiralis

Ordre : Alismatales.
Famille : Hydrocharitaceae
Synonymes :
Origine : Asie du Sud Est.
Eau : pH acide à neutre, temp 15 à 30°c avec un éclairage bas à fort.
Caractéristiques : Plus petite que la Vallisneria gigantea, 55cm.

 

Vesicularia dubyana

Vesicularia dubyana

Ordre : Hypnobryales (mousses pleurocarpes).
Famille : hypnaceae
Synonymes : Mousse de Java
Origine : Asie du Sud Est.
Eau : pH acide, temp 15 à 28°c avec un éclairage bas à fort.
Caractéristiques : Cette plante présente l’intérêt de proposer une multitudes de caches pour des alevins. Par contre c’est aussi un véritable filtre biologique ou tout détritus se retrouve coincé dedans, attention donc à la pollution.

 

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