Neolamprologus brichardi fait partie de la première vague de cichlidés exportés du lac Tanganyika. Son allure somptueuse en fait un hôte privilégier des aquariums.
N. brichardi de Kashekezi en aquarium.
Même si au début cela n’a pas été simple. Éblouis par sa beauté, les premiers aquariophiles à “essuyer les plâtres” avec cette espèce ne purent que constater sa territorialité et sa virulence, les habitant des aquariums de l’époque n’étant pas “armés” contre ce type de comportement subirent l’ire de la bête… Que se soit les Guppys, les Platys, Danios, Scalaires, Barbus spp. etc. et autres, aucun n’avait la faculté de résister et des hécatombes eurent lieu durant quelques années… Sans parler de décors remaniés aux besoins de l’espèce… Le temps de comprendre qu’il leur fallait une maintenance spécifique afin d’éviter les déboires de la première vague.
Arbre phylogénétique des Neolamprologus à “queue en lyre”.
Ici nous éviterons la synonymie avec N. pucher et ce que d’aucun voudraient considérer comme une seule espèce. Des travaux récents sur le génome, nous permettent de mettre en évidence la séparation des branches remontant à quelque 1,5 Ma environ. La séparation la plus ancienne des Neolamprologus à “queue en lyre” remontant à environ 4.2 Ma. (voir arbre phylogénétique).
