‘Lamprologus’ brevis

‘Lamprologus’ brevis

'Lamprologus' brevis

‘Lamprologus’ brevis est représenté un peu partout autour du lac Tanganyika, et si des coquilles de Neothauma sont disponibles, le secteur peut être un habitat privilégié pour cette petite espèce conchylicole. Que se soit de grandes zones sableuses, ou dans un habitat intermédiaire, voir les lits de coquilles, ils peuvent être présents en nombre, ou épars.

Lamprologus brevis OB mythe ou réalité ?

Régulièrement nous voyons (sur les réseaux, et divers sites), des spécimens appelés “OB” (Orange Blotched), mais que signifie ce terme ?
Pour commencer la traduction littérale est “tacheté d’orange“, pour des poissons qui arborent une “tâche” noire c’est un comble, c’est un malentendu qui relève de la non connaissance de la signification de l’abréviation “OB” !
De quoi s’agit-il exactement, partant du principe qu’aucune population n’est à 100% atteinte, mais plutôt 10% dans certains secteurs.

Karilani

Kalilani (Karilani) village.

Karilani

Kalilani (Karilani) island.

Celui que je connait pour avoir eu la chance d’y plonger est le lit de coquilles de l’île de Kalilani (Karilani). Diverses espèces s’y partagent ce biotope. Il se trouve à une dizaine de mètres de profondeur entre l’île et la rive continentale face au village (Lepidiolamprologus sp. ‘meeli southeast’, Telmatochromis sp. “shell”, Lamprologus similis etc.). Apriori seuls les brevis sont atteint, alors ?

Fragilité particulière de l’espèce, spécialisation du parasite, car c’est bien d’un parasite dont il s’agit, sur l’espèce ?

 

Une chose est claire, il ne s’agit pas d’une variété spécifique, mais d’une pathologie bénigne au départ qui atteint les ‘L’. brevis et dans une moindre mesure d’autres espèces du lac (Ophthamotilapia spp., ‘L’. callipterus & similis, Grammatotria lemairii, N. petricola… pour les plus emblématiques). Nous pouvons ajouter une précision qui semble que les deux sexes peuvent être atteints de cette pathologie. Si elle est bénigne au départ, certains retours d’expérience signale que l’évolution et la progression de la maladie, peut être létale. Si elle se trouve sur la partie antérieure du corps (tête en particulier), son évolution peut envahir les tissus autour de la bouche (voir dans la bouche), lorsque cela est trop prononcé, cette zone se paralyse, l’animal ne peut plus se nourrir et meurt.

>Points noirs sur poissons<

 

L. brevis

(en aquarium ; certains clichés réalisés par Patrick Tawil) & (en milieu naturel tous les clichés en milieu naturel ont été fait par Laurent Picot et votre serviteur).

 

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